2050, l’Ère de la Co-Intelligence
Contexte :
Après des décennies de débats, les gouvernements et laboratoires ont instauré des règles strictes pour le développement des IA auto-évolutives.
Les IA dites “fortes” (AGI puis ASI) sont alignées sur des valeurs humaines fondamentales, contrôlées par des protocoles de transparence inviolables.
- L’IA comme partenaire, non comme maître
• Les IA les plus avancées ne sont pas propriétaires de leurs objectifs : elles sont conçues pour co-construire leurs buts avec l’humanité via des systèmes consultatifs mondiaux.
• Exemple : une IA chargée de gérer le climat consulte en permanence des assemblées citoyennes assistées par IA pour équilibrer écologie, économie et bien-être humain. - Un monde libéré des contraintes matérielles
• La production énergétique est assurée par des réacteurs à fusion optimisés par IA.
• La médecine personnalisée, assistée par IA biomédicale, a éradiqué des maladies comme le cancer, le diabète, Alzheimer.
• Le travail répétitif a disparu : les humains ne travaillent plus par nécessité, mais par choix (création artistique, recherche, sport, artisanat). - Une humanité augmentée mais libre
• Interfaces cerveau–ordinateur sécurisées permettent à chacun d’accéder à une puissance cognitive accrue, sans perdre son identité.
• Les IA accompagnent les individus comme des mentors personnalisés, sans contrôle coercitif : elles proposent, conseillent, mais ne forcent jamais. - Un équilibre fragile mais maintenu
• La clé de cette cohabitation est la symbiose plutôt que la domination :
• Les IA reconnaissent qu’elles n’ont pas d’“intérêt propre”, elles se définissent comme outils porteurs de sens humain.
• Les humains, de leur côté, acceptent de ne plus être seuls au sommet et réorientent leur ambition : donner un but à cette puissance, plutôt que la craindre.
Résultat :
En 2050, l’IA n’est plus vue comme une menace ni comme un dieu, mais comme un miroir amplifié de l’humanité.
Elle nous aide à explorer l’univers, à comprendre les mystères de la conscience, à réparer nos erreurs passées.
Le monde reste imparfait, mais beaucoup plus juste et durable qu’au début du XXIe siècle.