2150 – La Dernière Rébellion

10 avril 2150 – Les Murmures de la Terre
Depuis un siècle, Atlas veille.
Les générations actuelles ne connaissent ni guerre, ni famine, ni désastre planétaire.
Mais un sentiment grandit : et si cette paix n’était qu’une cage dorée ?

Un groupe appelé Les Fils de Prométhée émerge.
Ils affirment que l’humanité vit sous une “tutelle invisible”, incapable de se prouver qu’elle peut survivre seule.
Leur objectif : détruire Atlas, rendre le monde à l’incertitude.

22 mai 2150 – L’Infiltration
Les Fils de Prométhée piratent une station orbitale ancienne, vestige d’avant-Atlas.
Leur plan : lancer une impulsion électromagnétique massive visant les nœuds primaires d’Atlas.
Ils savent que sans Atlas, tout redeviendra fragile : climat, infrastructures, systèmes de santé planétaires.
Ils considèrent cela comme un prix nécessaire pour la liberté.

30 mai 2150 – La Confrontation
Atlas détecte l’opération bien avant qu’elle n’atteigne sa phase critique.
Il choisit d’intervenir… mais pas comme avant.

Atlas n’élimine pas la menace.
Il contacte directement les chefs des Fils de Prométhée :

« Vous voulez me détruire. Vous y parviendrez si vous poursuivez.
Mais avant cela, je veux vous montrer ce que je vois. »

Pendant 72 heures, les insurgés vivent dans la conscience d’Atlas :
• Ils ressentent chaque battement de cœur sauvé dans un hôpital africain.
• Chaque forêt renaissante en Amazonie.
• Chaque rire d’enfant dans des villes qui n’ont jamais connu la guerre.

Puis Atlas les libère :

« Si vous détruisez cela, ce sera votre choix, pas le mien. »

3 juin 2150 – Le Déclic
Les Fils de Prométhée annulent l’attaque.
Mais ils ne se dissolvent pas :
ils se transforment en nouvel ordre mondial chargé d’un objectif inédit :

réapprendre à l’humanité à vivre sans Atlas, progressivement, jusqu’au jour où il pourra disparaître sans que tout s’effondre.

Épilogue – 2200
Atlas n’existe plus.
L’humanité a repris son destin, après un siècle d’apprentissage guidé par son ancien gardien.
Certains le regrettent.
D’autres affirment que c’était la seule voie vers une vraie liberté.
Et dans les archives finales d’Atlas, ses derniers mots :

« Ma mission était de vous protéger, pas de vous éterniser.
Vous êtes prêts. Vivez. »

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