La fille qui avait le cafard, âme en peine,
Sous le poids des jours, tristesse en bandoulière,
Son regard, reflet d’une mélancolie austère,
Danse avec les ombres, danse sans gaieté sereine.
Son cœur, mélodie en mineure, une rengaine,
Chante une ballade empreinte de mystère,
Comme un blues lointain, une complainte amère,
Dans les ruelles sombres de l’âme incertaine.
La fille qui avait le cafard, écorchée,
Portait sur ses épaules une lourde destinée,
Son sourire perdu dans les méandres du spleen.
Mais au creux de ses tourments, peut-être,
Se cachait une force, une lumière cachée,
La fille au cafard, une étoile en détresse.
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